Voyager pendant la grossesse

Jusqu'à la 24e semaine, fais ce qu'il te plaît !

 

Pas sans avis médical

La grossesse n'est pas une maladie. Sauf contre-indication médicale (grossesse gémellaire, anomalie du placenta, modifications cervicales, diabète déséquilibré, hypertension, risque avéré de fausse-couche), il n'y a donc aucun obstacle a priori au fait de partir en voyage, en train, en avion ou en voiture.

Mais par précaution, il est recommandé d'en parler à votre médecin ou à votre sage-femme.

 

La meilleure période

Le meilleur moment pour partir se situe entre la 18ème et la 24ème semaine de grossesse. Les urgences obstétricales surviennent en général au premier et au dernier trimestre.

En fin de grossesse, mieux vaut rester à proximité de son lieu d'accouchement. Les compagnies aériennes fixent d'ailleurs un terme au-delà duquel elles ne vous accepteront plus à bord.

 

Les précautions à prendre

Quel que soit votre moyen de locomotion, portez des bas de contention. Et arrangez-vous pour pouvoir vous déplacer régulièrement, quitte à faire des pauses sur la route. Evitez les trajets supérieurs à 500 km/jour. En voiture, portez votre ceinture de sécurité le plus bas possible, sous le ventre, au niveau du bassin.

Si vous partez à l'étranger, vérifiez que votre contrat d'assurance rapatriement vous couvre bien en période de grossesse.

 

Risques sanitaires

Avant un voyage lointain, renseignez-vous sur l'infrastructure sanitaire du pays, les risques infectieux et les zones à risque. Il est ainsi vivement déconseillé de se rendre dans des zones impaludées.

Le paludisme est une maladie grave et potentiellement mortelle. Si l'on n'a pas le choix, il faut se faire prescrire des médicaments adaptés en prévention. Et se protéger impérativement des piqûres de moustiques par des vêtements couvrants et moustiquaires... sachant que certains répulsifs sont déconseillés chez la femme enceinte.

 

Vaccins, tout n'est pas possible

Les vaccins inactivés comme le tétanos et la diphtérie sont autorisés pendant la grossesse. D'autres, dits vivants, contre la polio (forme orale), la rougeole, les oreillons, la rubéole, la varicelle ou la tuberculose sont contre-indiqués. Celui de la fièvre jaune peut être pratiqué en cas de nécessité absolue (selon l'OMS), mais de préférence jamais au cours du premier trimestre.

 

Notre conseil

Comme dans tout voyage comportant un risque sanitaire, mais plus encore que d'habitude, attention à l'eau de boisson et à consommer des aliments sûrs et bien cuits.